UNE RÉFÉRENCE
EN FORMATION CONTINUE
POUR LES CHIMISTES ET LES BIOCHIMISTES
Démystifier la règlementation fédérale concernant les produits chimiques au Canada
suivi de
Clin d'oeil sur la réglementation québécoises sur les déchets dangereux
Brigitte Charpentier, chimiste, Kalium Solutions Inc
La formation vise à présenter un volet outils-ressources règlementaires pour l'environnement, le tranport et la santé et la sécurité. Seront notamment abordés le Règlement sur les BPC, qui vise les BPC et tout produit qui en contient et ce pour les propriétaires de ces biens ainsi que le Règlement sur l’exportation et l’importation de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses qui vise les propriétaires, exploitants, transporteurs, courtiers en douanes impliqués dans l’importation, l’exportation ou le transit des déchets dangereux et des matières recyclables dangereuses.
Suivra un survol du Règlement sur les produits contenant du mercure qui vise les fabricants et importateurs. On ignore souvent que le Règlement sur certaines substances toxiques interdites datant de 2012 vise 27 substances toxiques et les produits contenant ces substances pour toute personne ou compagnie au Canada, en particulier ceux qui fabriquent ou importent des substances ou produits. Qu'est ce que l'INRP, sinon que c'est l'Inventaire national des rejets de polluants, lequel oblige les installations industrielles à déclarer leurs rejets, éliminations et transferts de substances figurant dans l'INRP. Les installations doivent aussi déclarer des renseignements sur leurs activités de prévention de la pollution ainsi que sur leurs installations, comme l'emplacement, la catégorie d'entreprise et le nombre d'employés. Le Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés sera abordé ainsi que les autres règlements fédéraux pertinents.
Un résumé succinct face aux obligations des chimistes et des biochimistes sur le SIMDUT-SGH sera également présenté, alors que la date du 1er juin2017 est une date importante pour les fabricants et importateurs afin de se conformer au SIMDUT-SGH. La formation comprendra également un volet sur la sécurité des produits de consommation contenant des substances chimiques.
Brigitte Charpentier
Brigitte Charpentier a débuté sa carrière avec un DEC en chimie-biologie. Passionnée par son travail, elle est ensuite devenue bachelière en chimie. Elle a travaillé pendant deux ans dans le domaine pharmaceutique avant de se diriger vers le domaine des sciences judiciaires, où elle a œuvré pendant près de 20 ans. Elle a par la suite travaillé pendant deux ans dans le domaine de la qualité de l’air pour mieux revenir travailler auprès d’un service du contentieux comme experte en affaires réglementaires pendant 11 ans dans l’industrie des revêtements. Elle s'est également beaucoup impliquée comme bénévole auprès de nombreux organismes, tels que l’Ordre des chimistes du Québec, des commissions scolaires, Coeffiscience et le Comité sectoriel de la chimie et pétrochimie. Puis, elle fonde sa propre entreprise, KALIUM solutions inc., qui se veut le seul département réglementaire indépendant complet mené par des chimistes expérimentés au Canada.
Mesure de l’exposition aux contaminants environnementaux dans le cadre d’études de biosurveillance
Éric Gaudreau, M.Sc., chimiste, responsable de la division Environnement du Centre de Toxicologie (CTQ), Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ)
L’analyse des contaminants environnementaux émergeants dans les matrices biologiques telles le sang et l' urine représentent une source importante de défis dans les études de biosurveillance et un enjeu pour assurer la pérennité des données générées lors de ces études. Quels sont les effets de ces contaminants sur la santé humaine ? Quels sont les critères à considérer dans le choix des biomarqueurs pour suivre l’exposition à ces contaminants dans la population générale ? Quels sont les défis analytiques à relever lors d’études de biosurveillance ? Quelles interprétations peut-on tirer des données produites lors de ces études ?
Tous ces aspects reliés à la mesure de l’exposition seront abordés au cours de la présentation. À l’aide d’exemples de méthodes analytiques par chromatographie gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse pour l’analyse du fongicide ortho-phénylphénol et du bisphénol-A urinaire, un composé phénolique utilisé entre autres dans les plastifiants à base de polycarbonates et dans les résines époxy, les enjeux reliés à ces composés seront présentés, ainsi que les solutions apportées aux problématiques pour la mise en application de ces méthodes dans le cadre d’études de biosurveillance. L’analyse de ces méthodes permettra aussi d’apprécier l’importance de générer des données fiables et reproductibles et ainsi assurer la pérennité des données.
Éric Gaudreau
Éric Gaudreau est chimiste responsable de la division des contaminants organiques environnementaux du Laboratoire du Centre de Toxicologie (CTQ) à l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) depuis maintenant 9 ans, mais il fait partie du CTQ depuis 11 ans. Il est titulaire d’un baccalauréat en chimie de l’université Laval et d’une maîtrise en sciences de l’eau axée sur la chimie analytique de l’Institut National de Recherche Scientifique (INRS) Eau, Terre et Environnement du réseau de l'Université du Québec. Il possède plus de 15 ans d’expérience en spectrométrie de masse et 10 ans d’expérience en toxicologie humaine. Il contribue également par son expertise à développer le domaine de la biosurveillance au sein du CTQ.
Les obligations déontologiques des chimistes et des biochimistes en matière de santé publique et d'environnement
Yvan Ouellet, chimiste, M.Sc, chargé de cours, UQAR
Après un bref survol du Code de déontologie des chimistes et du Règlement sur la tenue des laboratoires et des cabinets de consultation, la présentation vise à présenter les aspects dont les chimistes et les biochimistes doivent tenir compte sur les plans de la protection de la santé publique et de l'environnement. Il s'agit tout autant d'éléments propres à la responsabilités professionnelle qu'à l'engagement social des chimistes et des biochimistes.
Yvan Ouellet
Yvan Ouellet est chimiste, épidémiologiste et chargé de cours en épidémiologie et biostatistiques à l'UQAR. Il possède un baccalauréat en chimie de l'UQAR (1975), des crédits universitaires au certificat en administration (1976), une maîtrise en médecine expérimentale (épidémiologie, 1984) incluant des crédits en hygiène industrielle et en toxicologie, ainsi que des crédits universitaires en biochimie (1986). Il possède également une formation d'appoint en santé publique à l'intérieur du Programme d'amélioration des compétences en santé publique, une formation sur les revues de littérature et les méta-analyses de l'INSPQ, et il est un participant régulier aux webbinaires du Réseau d’échanges sur les enjeux en santé environnementale (REESE).
Il a enseigné la chimie au secondaire et au collégial, a été journaliste scientifique, assistant de recherche en épidémiologie, en chimie et en biochimie du cancer à l'université Laval, co-auteur d'un livre sur la biologie du cancer, chimiste de pratique privée dans un cabinet de chimie générale et de chimie judiciaire, chroniqueur scientifique à la radio sur l'actualité en chimie, en biochimie, en environnement et en santé publique.
Il s'est impliqué pendant 9 ans au sein de l'Ordre des chimistes du Québec où il a été membre du bureau, vice-président aux communications, membre du Comité de l'environnement, membre du Comité de pratique illégale, membre du Comité de la revue et rédacteur en chef de la revue Chimiste. Il est membre d'un conseil de quartier, du Comité de vigilance de l'incinérateur de la Ville de Québec, et du Comité de cohabitation Port- Communauté du Port de Québec. Il agit comme président-fondateur de l'Association des chimistes et des biochimistes du Québec.
Identification des dangers, évaluation des risques pour la santé et contrôle des expositions aux agresseurs chimiques
Claude Larivière, chimiste et hygiéniste industriel agréé
Expertises en hygiène industrielle Inc.
L’identification des dangers pour la santé débute par l’analyse qualitative du registre des risques de l’établissement, de l’inventaire des matières dangereuses et des fiches de données de sécurité (FDS), et une estimation du niveau d’exposition professionnelle. Cette démarche est effectuée selon une méthodologie reconnue.
Les matières dangereuses dont l’évaluation qualitative des risques est classifiée comme modérée, élevée et très élevée feront ultérieurement l’objet d’une évaluation quantitative des expositions professionnelles. Des prélèvements d’air sont alors effectués dans la zone respiratoire des travailleurs selon des protocoles standardisés et les analyses sont généralement réalisées par des laboratoires accrédités par des organismes reconnus tels que l’AIHA (USA). Les mesures d’expositions ainsi obtenues sont alors comparées aux valeurs d’exposition admissibles (VÉA) stipulées dans le Règlement sur la SST ou à d’autres valeurs de référence recommandées par des organismes reconnus en santé du travail. Les résultats de ces études doivent être communiqués à tous les intervenants concernés. Lorsque les expositions professionnelles excèdent la ou les VÉA concernées, des mesures de contrôle, sélectionnées selon la hiérarchie de la prévention, sont mises en œuvre afin d’assurer la protection de la santé des individus et la conformité réglementaire. Les mesures d’expositions peuvent également servir à d’autres fins telles que: études épidémiologiques, détermination des critères de conception de projets de rénovation ou de construction de nouveaux établissements et l’évaluation de la dose carrière lors de réclamations pour lésions ou maladies professionnelles.
Claude Larivière
Claude Larivière est titulaire d’un baccalauréat en chimie de l’UQÀM en 1975. Il est hygiéniste industriel agréé par l’American Board of Industrial Hygiene (ABIH) des États-Unis depuis 1987 ainsi que par le Conseil Canadien d’agrément des hygiénistes du travail (CCAHT) depuis 1990. Il cumule plus de 30 ans d’expérience en matière d’hygiène industrielle, obtenues dans les industries de chimie inorganique, de métallurgie de l'aluminium et des matériaux plombifères, et dans les mines et services de transport. Il a passé la grande majorité de sa carrière chez Alcan, maintenant Rio Tinto, dans le groupe de produits Aluminium. Il y a occupé divers postes jusqu’à celui de directeur de l'Hygiène Industrielle pour l’ensemble de cette entreprise, qui comptait alors 37 établissements répartis sur les 5 continents de notre belle planète. Il a collaboré à une dizaine de publications scientifiques, à plusieurs études épidémiologiques et a effectué une vingtaine d’exposés en matière d’hygiène industrielle et de santé du travail dans diverses universités et aux niveaux provincial, national et international. En juillet 2010, il se prévaut d’une offre de départ à la pré-retraite de Rio Tinto Alcan et en septembre de la même année il démarre sa propre firme d’expert-conseil en hygiène industrielle et santé du travail.
Le fluor, le métabolisme et les industries pharmaceutiques et agroalimentaires
Ch. Linard, PhD, DEPD, CSPQ., biochimiste clinique et professeur titulaire à l’UQTR.
Le Québec et les autres provinces du Canada s’interrogent sur la fluorisation de l’eau municipale pour lutter semble-t-il contre la carie dentaire chez les enfants. Qu’en est il exactement ? Quel est le point de vue d’un biochimiste clinique ? Le fluor est il un élément essentiel pour le fonctionnement des enzymes ? Quel est l’impact du fluor sur les voies métaboliques ? Le fluor peut il être utile ? Comment peut on l’utiliser en médecine ? Quelle est son utilité dans l’industrie agro-alimentaire ? Ce sont là quelques questions que s’est posé le professeur Linard. Lors de sa conférence, il exposera les propriétés du fluor et ses usages.
Christian Linard
Professeur titulaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 1994, le Dr Christian Linard (PhD, DEPD, CSPQ), est un biochimiste clinique. Il est diplômé en technologie biomédicale de l’Université Catholique de Louvain (Belgique), en biochimie (PhD) et en biochimie clinique (DEPD, CSPQ) de l’Université de Montréal (Québec, Canada). En 1991, il a fait une stage postdoctoral en biologie moléculaire au Massachusetts Institut of Technology (MIT) à Boston, USA. De 2009 à 2016, il a dirigé le laboratoire Scientifique sur les Allergies alimentaires (Laboratoire LSIA) mis sur pied par la femme d'affaires, conférencière et Dragonne, Madame Danièle Henkel. Le professeur Linard est très actif au sein de l’Ordre des Chimistes du Québec (OCQ) où il siège comme président sur le comité des examinateurs et comme membre du comité de programme de l’OCQ, et au sein de son Université comme membre de son Conseil d’administration.
En 2008, il a agit comme témoin expert pour l’OCQ à la cour supérieure du Québec. Il est également expert en nutrition, il porte un intérêt particulier à la nutrigénétique, à l’immunonutrition et à l’épigénétique. Au travers de son blog (www.adn109.over-blog.com ) et sa page Facebook, il tâche de monter que ce ne sont pas les gènes qui contrôlent notre état de santé, mais que c’est notre environnement et notre style de vie qui influencent l’expression de notre génome et plus particulièrement la nutrition.